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De la Bretagne à la montagne : mon périple en train pour partir au ski en famille ! Partie #2

 

15h de train VS 1h d’avion : mais qui est assez con pour prendre le train ?!?!

👋 Nous, toujours ! Moi, mon mari et mes 2 enfants.

Partir au ski en train : un choix “écolo” 🌿 pour une épopée de 15h.

Hey oui ! Après avoir écumé toutes les possibilités de transports pour notre trajet Bretagne > Savoie en vue de nos vacances au ski : c’est finalement le train qui l’a emporté. 🏆

La flemme de prendre la voiture. Impensable de prendre l’avion.
Nous restait alors l’option ferroviaire qui nous bottait bien.

La Bretagne, c’est vraiment loin de la Montagne...

Oui c’est loin.
🌎 La map monde nous l’indiquait déjà. La réalité nous l’a clairement remis sous le nez.

Mais on ne peut pas tout avoir !
Vivre au bord de mer, en Bretagne sud toute l’année ET se trouver à quelques pas des monts enneigés pour dévaler les pistes à ski. ⛷️

On a choisi la Bretagne pour établir notre QG (et franchement, on kiffe grave !).
Pour les monts enneigés, on a bien pensé aux Monts d’Arrée (en centre Bretagne, à 385m de haut...) mais pas convaincue qu’il y neige suffisamment 😜 (et en grands amateurs de ski, les Alpes c’est vraiment destination préférée).

Nous voilà donc embarqués dans une aventures ferroviaire pour nos prochaines vacances familiales au ski : de la Bretagne à la Montagne (parce que ça nous gagne !).

Allo la SNCF ? Y’aurait pas comme des trous dans les raquettes ?

Avant de te retracer notre parcours, je voulais te faire un p’tit topo sur le réseau ferroviaire.

Alors non, je ne jette pas la pierre à la SNCF & Cie.
Moi je trouve déjà génial d’avoir ce maillage ; et je suis une grande amatrice de train (malgré le coût, malgré les retards, parfois des annulations...).
Je crois que c’est clairement mon moyen de transport préféré (et en plus il est Planète Friendly, donc ça colle parfaitement à mes valeurs 🤗).

Toutefois, il faut quand même avoué que certaines lignes manquent cruellement...
Pour relier certaines régions, voire même certaines villes d’une même région ; il faut parfois faire des détours alambiqués ou des escales interminables. Trop dommage...

La faute à qui ? À quoi ? Peu importe !
Ce n’est pas l’objet de cet article de blog, dont je ne m’y attarde pars... 

Par contre, en éternelle optimiste que je suis, je me dis que plus on sera nombreux à prendre le train et à revendiquer ce mode de transports ; plus de nouvelles voies s’ouvriront, perdureront et/ou se redéploieront !
👋 Alors allons-y les amis, non ?!

Bon, en tout cas, à l’heure actuelle, on fait ce constat de quelques trous dans la raquette ferroviaire.  Ce qui nous a obligé à faire quelques escales ici et là pour arriver à bon port.
(On est clairement loin du trajet à “vol d’oiseau” 🐦 : on était plus sur un trajet à “dos de cabri” ! 😂 Bondir de ville en ville ^^ Mais, bon, c’était trop chouette finalement !).

Notre voyage en train et en famille, de la Bretagne à la Montagne

A l’aller !

Déjà, il a fallu qu’on prenne notre voiture pour rejoindre la gare la plus proche (Auray, à 20km de chez nous).
Aucun de nos proches n’était vraiment dispo pour nous amener. Et puis, on est une famille de 4 (et avec des bagages) : on est déjà rentré dans notre Cli* à coups de pied de biche 😅 . Une personne supplémentaire n’aurait clairement pas pu s’immiscer dans l’habitacle.

Niveau stationnement, notre gare a récemment été refaite à neuf (ce qui est top, notamment pour en parler dans nos kits d’exploration).
Côté parking, on a un peu tourné pour trouver une place de choix à notre auto (elle restait quand même là pendant 8 jours : on voulait pas avoir la mauvaise surprise de devoir la récupérer à la fourrière à notre retour).

Après nous être garés, nous voilà arrivés en gare d’Auray : et hop ! Premier retard.
C’est chiant (et ça ne présage jamais rien de bon), mais c’est ainsi.
Et puis finalement, c’était un retard modéré.

Après 10 minutes de train, on arrive en gare de Vannes : notre 1ère escale.
Car oui, il a fallu qu’on change de train à quelques kilomètres de chez nous 🫣 (Vannes, dans le Golfe du Morbihan, c’est à 40km de chez nous ; donc à 20km d’Auray).
Visiblement, ce jour-là, pas de train direct entre Auray et Rennes.

Le train arrive à Vannes et zou ! c’est reparti !
Direction Rennes cette fois, pour une 2nde escale.
Là aussi, la gare a été refaite à neuf (et elle en jette 🤩).
Par contre, ils ont oublié l’option chauffage car on s’est gelé les miches 🥶 pendant notre attente...
(Ok, en Bretagne il ne fait jamais particulièrement froid mais en hiver, on se les pèle quand même).

Et hop ! On embarque dans un nouveau train : direction la capitale !
Une fois à destination, pas le temps d’admirer le tour Eiffel (ni même la tour Montparnasse) : on plonge encore plus bas que les rails SNCF pour prendre le métro et rejoindre l’autre gare qui nous attend : la gare de Lyon.

Si tu connais Paris ou que tu y vis : je ne te fais pas la démonstration du métro bondé un samedi de vacances. L’expression “se faxer” a pris tout son sens ce jour-là ! 😂

Malgré quelques “alertes voyageur”, on réussi à atteindre la gare de Lyon à temps.
Heureusement, car on était super short sur le timing pour relier les 2 gares ; la moindre poussière dans l’engrenage nous aurait fait loupé ce train.

Le trajet Paris > Genève (notre dernier train) se passe à merveille : on est bien intallés, on est tous les 4 dans un carré famille, il fait chaud et on à prévu de quoi s’occuper (collation, jeux, lectures, musique). Tout va bien.

Pour les derniers kilomètres, on avait prévu le coup et notre “chauffeur privé” nous a amené jusqu’à la station (aka mon beau père qui vit là-bas).

Bref, un aller en train avec pas mal d’escales mais sans encombres.

Le retour !

Après notre semaine de ski en famille ⛷️ (où on a carrément profité et créé de bien jolis souvenirs dont on parle encore ensemble) : c’est l’heure de faire le trajet inverse.

Cette fois, pour redescendre en gare de Genève, pas de chauffeur privé (beau papa est en déplacement 😬). Pas grave, on a réservé des places dans un bus.

Bon, au moment de partir, mon grand m’annonce qu’il n’a pas sa carte d’identité ; et en maman un peu stressée 😨 que je suis, évidemment je me dis : “Merde ! Est-ce qu’on va se faire contrôler pour entrer dans Genève...”.

Je croise fort les doigts 🤞 et fais une mini prière à Sainte Anne ; et je suis entendue car pas de contrôle ce jour-là.

Par contre, je ne te cache pas que sur ce trajet station de ski > gare de Genève, on a eu une grosse (grosse) sueur froide 😱😰. Je t’explique :

  • Temps de trajet normalement prévu : 50 minutes
    Comme on est plutôt prévoyants, on avait pris large et on avait finalement 2h entre le moment où on montait dans le bus et le moment où on devait embarquer dans notre train.
  • Des bouchons pas possibles avant et en arrivant à Genève
    Je vois les minutes défilés sur ma montre et le trajet sur mon GPS qui m’indique qu’on est pas sortis de l’auberge (entend : “On va clairement loupés notre train à cette allure”).
    La faute à “pas de chance” mais franchement, on n’est pas sereins (et comme je te le disais plus haut : beau papa n’est pas là pour venir éventuellement nous sortir de cette panade... Gloups !)
  • Ça y’est ! On voit la gare de Genève !
    Elle est là, on l’aperçoit en haut d’une grande avenue qui monte. Mais on n’y est pas (et les bouchons qui fourmillent autour de nous n’inspirent rien de bon).
    Va-t-on loupé notre train si proche du but ?
    (je précise qu’à ce moment précis, le train part 10 minutes plus tard 😬)
  • Tant pis, on saute du bus !
    Le chauffeur nous dit que c’est plus sur et la meilleure option pour ne pas louper le train.
    Oui mais bon, la gare est toute en haut de la rue (et la rue griiiiimpe de fou 😱).
    🏃‍➡️ Le sprint de notre vie s’enclenche alors !
    Imagine la scène : 1 famille + 2 gros sacs (sur le dos de mon mari et celui de mon fils) + 3 valises cabines (les petites qui roulent même si là, clairement, elles volent pendant qu’on court) + les sacs à dos (avec le pic nic, les jeux...) + les milliers de passages piétons à traverser
    👉 On n’a jamais couru aussi vite en étant aussi chargés ! 🥵
  • Voilà, on entre dans la gare !
    Et comme un on est dans un jour de mer** : on se perd une fois dedans : “Au gauche ? A droite ? Je sais pas !”.
    Par chance, on trouve l’accès à la voie de notre train.
  • Et là, le passage des douanes...
    Alors je te rassure, il n’y avait pas de contrôle ce jour-là (ou alors les gars ont eu pitié de nous et se sont cachés à ce moment là pour nous laisser la voie libre).
    Par contre, cet espace douanier est immeeeeeeense et sans fin : pleins de portes automatiques, des couleurs étroits qui tournent à gauche, à droite et hop ! Encore une porte automatique ! Un vrai labyrinthe !
  • Et l’ascension sur le quai pour finir de nous achever 🥵
    Hey oui, pas d’escalator pour accéder au quai mais cette jolie voie gourdonnée qui moooonte... (comme si on en n’avait pas eu notre dose dans les rues de Genève).
  • Bref, on arrive sur le quai in-extremis.

Et tu veux connaître le fin mot de ce sprint final*
> Notre train avait finalement du retard :-/ On a attendu 20 bonnes minutes sur le quai 😑😶🤨

No comment. 

*(oui oui, j’écris bien sprint final car j’ai vraiment eu l’impression d’être en finale de Pékin Express).

Tout est bien qui finit bien...

Après, hormis ce p’tit gros coup de stress : tout s’est parfaitement déroulé.

Genève > Paris gare de Lyon > Gare Montparnasse > Auray : un trajet sans escale (seulement dans la capitale), pas de retard, pas d’aléas, pas de stress (bon, on avait largement eu notre dose au départ).

Bref, un trajet qui finit bien et nous ramène à bon port.

La morale de l’histoire !

On a bien stressés, on a eu chaud mais ça l’a fait.

Et pour tout te dire, on en rit encore aujourd’hui quand on y repense.

Je sais pas si t’as remarqué : ce genre de péripéties, ça fait toujours des souvenirs qu’on a plaisir à se raconter après coup (même si sur le coup, on rigole beaucoup moins).
Moi, j’aime bien ces imprévus qui restent dans nos mémoires familiales comme “les vacances au ski où on a couru dans la gare de Genève chargés comme des mules” 🤣.

C’est finalement ce genre de p’tit souvenirs impromptus qui sont les plus savoureux, tu ne trouves pas...
Alors, je suis presque heureuse que tout ne se soit pas parfaitement déroulé durant ce voyage en train.

Pour conclure ce récit en 2 épisodes, voici un petit récap de notre aventure.

Et j'te fais même un cadeau 🎁 : ma checklist pour “Partir en vacances en train avec des enfants et pleiiiiins de bazar”.

Télécharger la checklist !

Ce qu’on a réussi

  • Payer nos billets à bons prix en les achetant dès que disponibles (un prix défiant toute concurrence)
  • Bien s’organiser pour les bagages : certes, pour partir au ski on a besoin de pas mal de matos encombrant mais on avait opté pour : des sacs de voyage plutôt que des valises (pour les mettre sur le dos) + des sacs sous vides pour toutes nos affaires de ski (c’est plus lourd mais ça prend moins de place).
  • Faire de ce trajet un moment à part entière des vacances
    Être posés tous les 4 dans un train, ça nous permet quand même de pouvoir discuter et rigoler en famille : à l’aller, on s'est fait des plans sur ce qu’on allait faire durant la semaine ; au retour : on se remémorait cette chouette semaine passée tous ensemble.

Là où on s’est un peu loupé...

  • La gestion du timing des correspondances
    Clairement, la prochaine fois, on verrait bien plus large ; tellement de paramètres sont hors de notre portée, qu’il vaut mieux être vigilants et anticiper tous les aléas possibles.
  • Le poids de nos bagages : on avait pourtant fais gaffe à ne rien prendre de superflus et à prévoir des lessives sur place (on avait justement choisi un logement avec machine à laver) : les affaires de ski pour 4 personnes, ça pèse et c’est encombrant... Est-ce qu’on ne louerait pas sur place la prochaine fois ? Est-ce que ce type de service existe ? Tu sais toi ? 🤔
  • La fatigue, malgré tout
    En gérant mal nos correspondances, on s’est mis dans le jus et ça nous a un peu crevés quand même.
    La prochaine fois, on fera une halte à Paris (histoire de profiter de la Tour Eiffel ou de la tour Montparnasse, à minima).

Voilà, tu sais tout de mon trajet de la Bretagne vers la Montage pour des vacances au ski en famille.

Alors, prêt(e) à embarquer ?!